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Points critiques

  • Qui a peur de ChatGPT ? Intelligence artificielle et création artistique (Ollivier Dyens)

    9 JUL 2023 · La création est-elle la chasse gardée de l’être humain? Est-ce qu’une œuvre créée avec intention mérite davantage le statut d'œuvre d’art qu’une œuvre créée avec l’aide de l’intelligence artificielle? L’engouement récent pour des logiciels d’intelligence artificielle comme ChatGPT, DALL-E ou Midjourney vient bousculer notre rapport à l’art et notre conception de la création artistique. Avec des références au cinéma, à l’histoire politique et à MySpace, Ollivier Dyens démystifie la peur qui entoure l’intelligence artificielle et le potentiel créatif de celle-ci. Références : - Podcast « big data troubadour », Choses sérieuses de Daphné B : https://open.spotify.com/episode/3fh6GYkk8QWrI1x6jLmko7?si=834b92f08f30438b - Kevin Kelly, The Myth of a Superhuman AI : https://www.wired.com/2017/04/the-myth-of-a-superhuman-ai/ - Janelle Shane, Chocolate Chicken Chicken Cake : https://www.aiweirdness.com/the-neural-network-has-weird-ideas-16-03-05/ Animation et conception de l’épisode : Marjorie Benny, Salomé Landry Orvoine et Mathilde Vallières
    1h 10m 37s
  • « How newness enters the world » : Hétérolinguisme, traduction, pratiques inclusives (Catherine Leclerc)

    24 FEB 2023 · « How newness enters the world » : hétérolinguisme, traduction et pratiques inclusives Le pouvoir novateur de la littérature semble parfois illimité. Mais des contraintes formelles, stylistiques et langagières continuent de régimenter les pratiques littéraires, d’en assurer la légitimité. L’injonction de se conformer aux pratiques des grands centres littéraires influe, comme le pense Pascale Casanova, sur notre conception de ce qui est universel. Comment, dans un tel climat, faire advenir du nouveau dans le monde? C’est la question que nous nous sommes posée en compagnie de Catherine Leclerc, professeure au Département des littératures de langue française, de traduction et de création de l’Université McGill. Nous tentons, dans cet épisode, d’identifier certaines brèches, pour la plupart idéologiques, par lesquelles les « petites littératures » se démarquent, créent leur propre légitimité et font valoir leur nouveauté. La littérature acadienne, l’écriture inclusive et la traduction occupent le centre de notre réflexion. Notre invitée nous mène à nous interroger sur les modèles de l’espace littéraire (Pascale Casanova, 1999 ; Itamar Even-Zohar, 2000), les marges, la question de l’originalité, la traduction comme facteur d’innovation, le rôle politique de la mise en valeur des littératures de l'exiguïté (François Paré, 1992) et l’autonomisation de ces dernières, notamment. Les frontières, en somme, sont-elles aussi étanches qu’on pourrait le croire? Quelle place la littérature contemporaine réserve-t-elle à l’innovation? Comment les littératures des minorités linguistiques parviennent-elles à obtenir de la reconnaissance? L’anecdote de Leonard Cohen sur laquelle s’ouvre l’épisode est tirée du mémoire de maîtrise d’Ariane Brun del Re (Portraits de villes littéraires : Moncton et Ottawa) et provient du roman Petites difficultés d’existence de France Daigle. Références et ouvrages cités par Catherine Leclerc Bakhtine, Mikhaïl, Esthétique et histoire du roman, coll. « Tel », Paris, Gallimard, 1987. Bhabha, Homi K., The Location of Culture, Londres, Routledge, 2004 [1994]. Brun del Re, Ariane, Portraits de villes littéraires : Moncton et Ottawa, mémoire de maîtrise, Université McGill, 2012, p. 40. Casanova, Pascale, La république mondiale des lettres, Paris, Seuil, 2008 [1999]. Daigle, France, Pas pire, Moncton, Éditions d’Acadie, 1998. Daigle, France, Petites difficultés d’existence, Montréal, Boréal, 2002. Desbiens, Patrice, L’homme invisible / The Invisible Man, Sudbury, Prise de Parole, 2005 [1981]. Even-Zohar, Itamar, « The position of translated literature within the literary polysystem », dans Lawrence Venuti (dir.), The Translation Studies Reader, Londres et New York, Routledge, 2000, p. 192-197. Leblanc, Georgette, Alma, Moncton, Éditions Perce-neige, 2006. Paré, François, Les littératures de l’exiguïté, Hearst, Le Nordir, 1992. Simpson, Leanne Betasamosake (trad. Arianne Des Rochers), Noopiming, Montréal, Mémoire d'encrier, 2021. Sommer, Doris, « Slaps and Embraces : A Rhetoric of Particularism » dans Ileana Rodríguez (dir.), The Latin American Subaltern Studies Reader, Durham, Duke University Press, 2001, p. 175-190. Woolard, Kathryn A., « Language Variation and Cultural Hegemony: Toward an Integration of Sociolinguistic and Social Theory », American Ethnologist, vol. 12, no. 4, 1985, p. 738-748. Guides d’écriture inclusive Agin-Blais, Maude, Giroux, Alexia, Guinamand, Sophie, Merlet, Émeline, Parenteau-L, Carolanne et Rinfret-Viger, Sabrina. Guide d’écriture inclusive. Revue FéminÉtudes, Université du Québec à Montréal, Montréal, 2020. https://iref.uqam.ca/wp-content/uploads/sites/56/2022/05/Guide_ecriture_inclusive_feminetudes_2020.pdf Guilbaut Fitzbay, Magali (dir.), Apprendre à nous écrire : guide et politique d’écriture inclusive, Club Sexu et Les 3 sex*, Montréal, 96 p. https://clubsexu.com/produit/apprendre-a-nous-ecrire/*Ce guide est payant et présentement en rupture de stock. Animation et conception de l’épisode : Marjorie Benny, Salomé Landry Orvoine et Mathilde Vallières
    1h 26m
  • (Hors-Série) Entretien avec André Major et Michel Biron

    14 NOV 2022 · Dans le cadre de ses midi-conférences, le DLTC a eu le plaisir d'accueillir André Major, Michel Biron (Université McGill) et François Dumont (qui n'a pas pu être présent lors de l'enregistrement) pour discuter de leurs entretiens parus chez Boréal en septembre 2021. Animée par Samuël Lévesque et Ophélie Proulx-Giraldeau, cette rencontre 100% virtuelle pour cause de confinement en février 2022 a été l’occasion de faire un survol de l’histoire socio-culturelle du Québec, de s’interroger sur le rôle de la mémoire et d’explorer le parcours fascinant d'André Major. « Au début des années 1960, André Major s’est fait connaître comme membre fondateur de la revue Parti pris. Très vite, passant outre aux divisions idéologiques, il a fréquenté des intellectuels de tous les milieux et de toutes les générations et collaboré à presque toutes les revues culturelles importantes. Il a participé à la vie littéraire, non seulement par son œuvre, mais aussi par son activité de chroniqueur et d’éditeur, par sa présence au sein du comité qui crée en 1977 l’Union des écrivains (UNEQ) et par son métier de réalisateur à la radio. Les entretiens proposés ici donnent à entendre l’admirable constance de la voix d’un écrivain qui témoigne de son temps tout en refusant de s’aligner sur les effets de mode, d’un merveilleux accompagnateur des auteurs et des artistes depuis la Révolution tranquille et d’un esprit remarquablement libre. » https://www.editionsboreal.qc.ca/.../andre-major-2793.html Animation : Samuël Lévesque et Ophélie Proulx-Giraldeau.
    51m 28s
  • Mille secrets mille dangers: le remède et le mal (Alain Farah)

    25 MAR 2022 · On connaît la voix d’Alain Farah, son timbre, ses riches inflexions et son aperture intellectuelle joyeuse, ses envolées impromptues (sa voix physique, donc), – et voici qu’en l’écoutant on comprend mieux les soubassements de son style d’écriture, de sa manière (sa voix de romancier, en somme). Comment s’articule, chez Alain Farah, mais plus généralement aussi, le passage d’une volonté avant-gardiste à une œuvre qui chercherait «tout simplement» à raconter? Quel est le rôle de l’enseignement universitaire dans le travail d’un écrivain, et vice versa? Quel usage créatif faire de la théorie littéraire; par exemple, du pharmakon pensé par Jacques Derrida, concept paradoxal qui ouvre vers ce qui peut être à la fois remède et source de mal – médicaments ou joies, drogues ou aventures? Dans ce dernier épisode de Points critiques, nous recevons l’écrivain et professeur qui nous parle, à travers son dernier roman Mille secrets mille dangers, d’écriture, de toponymie, de rap, de Derrida, du frère André, de Marguerite Yourcenar, mais aussi d’authenticité, de Joyce et de Pokémon, dans une fête où les hiérarchies tombent et les auditeur·trices sont invité·es à participer. Afin de respecter les conditions d’utilisation de nos plateformes d’écoute, nous avons remplacé certains mots par un bruit de pages de livre tournées. Voici la référence pour l’article de William Pépin, publié dans Impact Campus, journal des étudiantes et étudiants de l’Université Laval: http://impactcampus.ca/le-mag/mille-secrets-mille-dangers-remede-cest-toi/ Animation et conception de l'épisode : Antoine Bégin, Marjorie Benny, Alexandre Jutras, Salomé Landry Orvoine, Guillaume Ménard, Xavier Phaneuf-Jolicoeur et Mathilde Vallières.
    1h 41m 51s
  • Comment lire la littérature médiévale? (Isabelle Arseneau)

    4 DEC 2021 · On s’imagine souvent la société et la littérature médiévales dépourvues de profondeur. La littérature du Moyen Âge, comme l’univers dont elle émerge – que l’on suppose plat et sans relief –, peut sembler sans intérêt intrinsèque, ne devant par conséquent être envisagée que comme document, témoignage d’une époque disparue. Dans ce nouvel épisode de Points critiques, Isabelle Arseneau nous mène à passer outre ces préjugés tenaces pour pleinement saisir la valeur monumentale, c’est-à-dire artistique, de cette production littéraire. Comment lire la littérature médiévale? Comment éviter les simplifications qui nous masquent bien souvent son dynamisme? Il faut revenir aux manuscrits eux-mêmes, nous rappelle notre invitée, à leur réalité matérielle qui recèle parfois des composantes susceptibles de bouleverser notre point de vue sur les œuvres – par exemple, des portées musicales dans un texte conservé à Saint-Pétersbourg… En fin de compte, c’est ce qu’on pourrait appeler la modernité de cette littérature, ce qui l’approche du lectorat contemporain dont tout semblait l’éloigner, que nous raconte Isabelle Arseneau. Animation et conception de l'épisode : Alexandre Jutras, Guillaume Ménard, Xavier Phaneuf-Jolicoeur et Myriam Thibault.
    1h 26m 48s
  • « Lire enfin les écrivains subsahariens » avec Léonora Miano (Mbaye Diouf)

    3 MAY 2021 · L’écrivaine camerounaise Léonora Miano nous invite à nous écarter des ornières que creusent trop souvent les recours aux étiquettes (comme celle, fort critiquée, de « littérature africaine ») pour nous plonger dans les riches univers des écrivain-e-s que de telles appellations désignent. Et, comme nous l’explique Mbaye Diouf, lorsqu’on entre dans l’œuvre et la pensée de Léonora Miano, on apprend entre autres, selon une expression de l’écrivaine, à « habiter la frontière ». Cette dernière peut se manifester comme un « espace cicatriciel », une trace des violences et des souffrances de l’histoire – et particulièrement du colonialisme –, mais elle est aussi chez l’écrivaine un lieu de passage, de relation. Zone de tensions, de négociations et de contrastes (linguistiques, géographiques, historiques), elle devient ainsi sous sa plume espace de toutes les possibilités : espace poétique. Invité : Mbaye Diouf Animateurs-trices : Alexandre Jutras, Guillaume Ménard, Xavier Phaneuf-Jolicoeur et Myriam Thibault.
    1h 23m 58s
  • « Je fais une enquête à travers tout le pays » : parcours dans l’oeuvre de Gabrielle Roy (Jane Everett)

    10 DEC 2020 · De Gabrielle Roy, nous connaissons avant tout les romans, dont le célèbre Bonheur d’occasion, et les textes autobiographiques comme La détresse et l’enchantement, publié de manière posthume. Or l’écrivaine franco-manitobaine est aussi l’autrice de nouvelles, de « récits composites » (Ricard) et de nombreuses lettres, en plus d’avoir exercé le métier de journaliste. C’est en cherchant à dépasser les lieux communs sur Roy que Jane Everett, professeure et ancienne directrice du Groupe de recherche sur Gabrielle Roy, dresse un panorama de l’œuvre de cette écrivaine à la bougeotte, dont l’écriture fut tout entière tournée vers le « Canada et ses gens ». Et c’est peut-être justement cette empathie au cœur de l’œuvre royenne ― notamment envers le lecteur ou la lectrice ― qui explique la vastitude de son lectorat, ainsi que sa place importante dans la littérature francophone. Animateurs.trices : Amine Baouche, Guillaume Ménard, Myriam Thibault et Xavier Phaneuf-Jolicoeur.
    1h 1m 39s
  • « Mieulx est de ris que de larmes escrire » : Rabelais et l’hybridité (Diane Desrosiers)

    10 NOV 2020 · 2020 nous aura donné bien des raisons de nous transformer en « agélastes », l’un des nombreux néologismes formés par Rabelais à partir du grec ancien, qui se dit de ceux et celles qui ne rient pas. Mais Diane Desrosiers nous redonne le sourire en nous renseignant sur la vie et l’œuvre fascinantes de François Rabelais, pour qui le rire peut être chose sérieuse, « le propre de l’homme », voire un remède à appliquer « au lieu de la douleur ». C’est entre autres par la notion d’hybridité que nous entrons chez l’auteur de Gargantua et de Pantagruel, dans un monde complexe, où coïncident et se mêlent les contraires, la vie et la mort, le savant et le populaire, le jeu et le sérieux. Invitée : Diane Desrosiers Animateurs.trices : Amine Baouche, Raphaëlle Decloitre (lecture d’extraits), Guillaume Ménard, Myriam Thibault et Xavier Phaneuf-Jolicoeur
    55m 37s
  • Entre pratique et théorie  : la prison du langage? (Laurance Ouellet Tremblay)

    25 MAR 2020 · Le langage: espace de contrainte ou de liberté? Laurance Ouellet Tremblay, écrivaine et professeure – de création littéraire, notamment –, nous parle de cette ambivalence qui participe de ce qu'elle appelle le « scandale de la langue ». Et c’est en abordant sa propre pratique d’écriture, une nouvelle de Borges, certains concepts de la théorie psychanalytique, de même que la Leçon de Roland Barthes, qu’on en arrive à mieux saisir ce qui fait du langage, simultanément, un vecteur d’aliénation et d’invention. *Note: dans l’extrait de la Leçon de Barthes, vers 25m30s, on devrait entendre: « […] ce que je fais n'est QUE la conséquence et la consécution de ce que je suis […] ». Animateurs : Amine Baouche et Xavier Phaneuf-Jolicoeur.
    49m 14s
  • Hector de Saint-Denys Garneau : une poétique de l’amitié (Michel Biron)

    29 AUG 2019 · Ayant marqué le paysage de la poésie québécoise malgré la brièveté de son parcours, l’auteur du recueil Regards et jeux dans l’espace (1937), de Saint-Denys Garneau, est devenu l’un des mythes de notre écosystème littéraire. Michel Biron, l’un des plus grands spécialistes de son œuvre, partage ses réflexions sur celle-ci, nous communiquant sa passion de ce poète célèbre, quoique souvent mal connu, poète qui semble d’ailleurs plus actuel que jamais si l’on en juge par les résonances de ses vers dans la poésie d’aujourd’hui. Et pour penser une poétique de l’œuvre garnélienne – qui, officiellement, n’est constituée que d’un seul recueil (et encore!) –, il semble que nous gagnions à parcourir les pages brillantes ou touchantes de sa correspondance, pour y découvrir le rôle vital des relations qu’entretenait avec ses amis celui qu’on a pu appeler notre premier poète moderne. Animateurs : Amine Baouche, Guillaume Ménard et Xavier Phaneuf-Jolicoeur.
    1h 23m 51s

Balado de théorie et de critique littéraires du Département des littératures de langue française, de traduction et de création de l’Université McGill (DLTC). // À quoi nous servent théorie et...

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Balado de théorie et de critique littéraires du Département des littératures de langue française, de traduction et de création de l’Université McGill (DLTC).

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À quoi nous servent théorie et critique littéraires? Que gagnons-nous à les étudier, à les pratiquer? Peuvent-elles éclairer nos lectures et nos vies? Peuvent-elles agir hors des lieux savants et nous aider à franchir les écueils qui se dressent devant nous dans le monde qui est le nôtre? Animé par Marjorie Benny, Salomé Landry Orvoine et Mathilde Vallières et produit grâce au soutien du Département des littératures de langue française, de traduction et de création de l’Université McGill (DLTC), Points critiques examine ces questions, de front ou de biais, dans le cadre d’entretiens individuels avec des chercheur.e.s qui nous éclairent sur des aspects ciblés de leurs champs d’intérêt et d’expertise.

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Nous remercions Gros Mené et Fred Fortin, qui nous permettent d’utiliser leur excellente chanson « J’garde le fort » comme indicatif musical :

« J’garde le fort » (Agnus Dei, 2012)
Interprété par : Gros Méné
Auteur-compositeur : Fred Fortin
avec l’aimable collaboration de Grosse Boîte.

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Merci également à Gregory Fitzgerald et au Studio Sophronik pour l’enregistrement des épisodes et les extraits musicaux, ainsi qu'à Audray Fontaine pour la photographie utilisée dans le logo.

Points critiques est financé par le Département des littératures de langue française, de traduction et de création de l’Université McGill (DLTC).
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