De nombreuses disciplines se sont employées, depuis les années 1950, à constituer la bande dessinée en objet de science, de la sociologie à la littérature en passant par la sémiologie, l’histoire ou l’histoire de l’art. La philosophie n’est pas totalement absente de ce panorama, mais elle y occupe une place étrangement marginale – sans commune mesure avec l’ampleur des études qu’elle consacre à d’autres objets des cultures de masse, du cinéma à la photographie en passant par le théâtre ou les séries.

Maître de conférence en philosophie à l’université de Tours et spécialiste de Machiavel et La Boétie, Laurent Gerbier s’intéresse aux conditions d’une lecture philosophique de la bande dessinée, notamment dans son article « La bande dessinée, un objet pour la lecture philosophique ? » paru dans le numéro 54 de la Revue de la BNF.

00:00 -> 45:10 : Genèse de la bande dessinée et des études sur la bande dessinée
Les 5 chantiers pour la philosophie en bande dessinée :
45:10 -> 54:00 : Epistémologie de la bande dessinée
54:00 -> 1:00:26 Etude du langage de la bande dessinée
1:00:26 -> 1:07:02 : Quel jugement esthétique peut-on formuler à l'égard d'une oeuvre de bande dessinée ?
1:07:02 -> 1:11:45 : Quel contenu moral peut-on déceler dans l'oeuvre de bande dessinée ?
1:11:45 jusqu'à fin : Essai de phénoménologie de la bande dessinée, une analyse du geste