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"C’est l’histoire d’une soignante de 50 ans, de son choix de ne pas être vaccinée et de tout ce que cela a bouleversé."

Ainsi débute ce podcast, deux ans après le premier confinement contre le COVID, les applaudissements quotidiens aux fenêtres pour féliciter et remercier les soignant·es de l'hôpital public.
Temps d'écoute 16'55"
Temps de lecture intro : 2'35"
Introduction :

La soignante qui s'exprime ici temoigne d'une période qui la fera passer d'un hyper-investissement personnel à l'humiliation de la stigmatisation pour précipiter sa fin de carrière. Lorsqu'il s'agissait d'être au feu au début de la pandémie, le management des services des hôpitaux aura sollicité au plus haut niveau les personnels soignants. Malgré le manque d'équipement de protection, il fallait faire ce pourquoi on était fait : sauver des vies. Il y eut des contaminations chez ces personnels au contact des malades, mais sans aucune mesure avec les contaminations qui courraient à l'extérieur. Les soignant·es se soumettaient affecté·es par les morts en nombre, tout en voyant les aberrations d'organisation ou subissant les pénuries de matériel, les manques d'effectifs. Une population mal considérée et revendiquant depuis des années plus de moyens et une revalorisation de leur métier. Le management au niveau des établissements aura pû gérer la crise grâce à l'abnégation des professionnel·les de soin. Le management d'État aura précipité ce même personnel dans une autre crise.

Pour stimuler l'adhésion à la vaccination de masse auprès de la population et alors que les soignant·es étaient encore au feu, en juillet 2021 l'obligation vaccinale contre le COVID19 a été décrétée par le gouvernement pour tous les métiers de soin. L'obligation vaccinale est en soi une procédure communément admise et réglementaire à laquelle tout professionnel de santé se soumet régulièrement. Lorsque cette procédure porte sur des vaccins à l'efficacité prouvée cela simplifie l'adhésion. Or dans le cas du nouveau vaccin anticovid, la précipitation de commercialisation et les attermoiements politiques ont créé le doute. Chez les soignants davantage, puisque des mois sans vaccin ni matériel adéquat pour leur protection n'avaient engendré de contamination de masse au sein des équipes. Pour contrer la défiance, le management des troupes par le gouvernement fut directif, menaçant et ostracisant.

Les personnels soignants non vaccinés devenaient les contaminants criminels de patients au sein de l'hôpital, alors même que des personnes vaccinées contractaient le virus et contaminaient leur entourage. De nombreuses personnes se firent vacciner sous la contrainte pour conserver leur emploi et ne pas risquer la suspension de leur salaire. Les soignant·es qui n'auront pas céder aux menaces furent suspendues et durent quitter leur emploi.

Un management en force qui n'aura été que mépris pour un personnel de santé à qui ont refusait le crédit de la défiance alors même que le doute était dû à leur professionnalisme. Le mépris de ce management d'État aura fait perdre au service public bon nombre de compétences. Le gouvernement en guerre contre le COVID, aura fini par se retourner contre ses propres troupes pour créer son ordre nouveau de l'après-covid.

Ce témoignage ne dit pas que le vaccin est une erreur. Il ne dit pas qu'il n'y a pas eu de contamination hors vaccin. Alors qu'il pourrait s'en servir comme argument, il ne dénonce pas non-plus l'étrangeté systémique d'un vaccin qui ne protège pas des personnes multi contaminées, en avril 2022 encore prises au coeur d'un cluster lors d'un mariage. Il montre comment le management de l'État macroniste est violent et incompétent envers celleux à faire converger, parce qu'autocratique. Il met au jour la faille entre la classe de celleux qui triment et de celleux qui décident. Le désespoir pour celleux qui veulent rester maître de leur vie et doivent subir le bonapartisme d'État et un management sans humanité.

Ce témoignage, c'est celui d'une personne acculée à la reconversion sans aucun respect de son parcours ou de sa dignité.
"C’est l’histoire d’une soignante de 50 ans, de son choix de ne pas être vaccinée et de tout ce que cela a bouleversé." Ainsi débute ce podcast, deux ans après le premier confinement contre le COVID, les applaudissements quotidiens aux fenêtres pour féliciter et remercier les soignant·es de l'hôpital public. Temps d'écoute 16'55" Temps de lecture intro : 2'35" Introduction : La soignante qui s'exprime ici temoigne d'une période qui la fera passer d'un hyper-investissement personnel à l'humiliation de la stigmatisation pour précipiter sa fin de carrière. Lorsqu'il s'agissait d'être au feu au début de la pandémie, le management des services des hôpitaux aura sollicité au plus haut niveau les personnels soignants. Malgré le manque d'équipement de protection, il fallait faire ce pourquoi on était fait : sauver des vies. Il y eut des contaminations chez ces personnels au contact des malades, mais sans aucune mesure avec les contaminations qui courraient à l'extérieur. Les soignant·es se soumettaient affecté·es par les morts en nombre, tout en voyant les aberrations d'organisation ou subissant les pénuries de matériel, les manques d'effectifs. Une population mal considérée et revendiquant depuis des années plus de moyens et une revalorisation de leur métier. Le management au niveau des établissements aura pû gérer la crise grâce à l'abnégation des professionnel·les de soin. Le management d'État aura précipité ce même personnel dans une autre crise. Pour stimuler l'adhésion à la vaccination de masse auprès de la population et alors que les soignant·es étaient encore au feu, en juillet 2021 l'obligation vaccinale contre le COVID19 a été décrétée par le gouvernement pour tous les métiers de soin. L'obligation vaccinale est en soi une procédure communément admise et réglementaire à laquelle tout professionnel de santé se soumet régulièrement. Lorsque cette procédure porte sur des vaccins à l'efficacité prouvée cela simplifie l'adhésion. Or dans le cas du nouveau vaccin anticovid, la précipitation de commercialisation et les attermoiements politiques ont créé le doute. Chez les soignants davantage, puisque des mois sans vaccin ni matériel adéquat pour leur protection n'avaient engendré de contamination de masse au sein des équipes. Pour contrer la défiance, le management des troupes par le gouvernement fut directif, menaçant et ostracisant. Les personnels soignants non vaccinés devenaient les contaminants criminels de patients au sein de l'hôpital, alors même que des personnes vaccinées contractaient le virus et contaminaient leur entourage. De nombreuses personnes se firent vacciner sous la contrainte pour conserver leur emploi et ne pas risquer la suspension de leur salaire. Les soignant·es qui n'auront pas céder aux menaces furent suspendues et durent quitter leur emploi. Un management en force qui n'aura été que mépris pour un personnel de santé à qui ont refusait le crédit de la défiance alors même que le doute était dû à leur professionnalisme. Le mépris de ce management d'État aura fait perdre au service public bon nombre de compétences. Le gouvernement en guerre contre le COVID, aura fini par se retourner contre ses propres troupes pour créer son ordre nouveau de l'après-covid. Ce témoignage ne dit pas que le vaccin est une erreur. Il ne dit pas qu'il n'y a pas eu de contamination hors vaccin. Alors qu'il pourrait s'en servir comme argument, il ne dénonce pas non-plus l'étrangeté systémique d'un vaccin qui ne protège pas des personnes multi contaminées, en avril 2022 encore prises au coeur d'un cluster lors d'un mariage. Il montre comment le management de l'État macroniste est violent et incompétent envers celleux à faire converger, parce qu'autocratique. Il met au jour la faille entre la classe de celleux qui triment et de celleux qui décident. Le désespoir pour celleux qui veulent rester maître de leur vie et doivent subir le bonapartisme d'État et un management sans humanité. Ce témoignage, c'est celui d'une personne acculée à la reconversion sans aucun respect de son parcours ou de sa dignité. read more read less

about 1 year ago #antivax, #covid19, #droit, #hôpital, #infirmière, #pandémie, #social, #vaccin